L'Université du bien commun à Paris organise des cycles de rencontres, des ateliers, des conférences, des débats et des projections citoyennes sur les multiples aspects et problématiques des biens communs.

Les sessions publiques de l’université se sont tout d'abord tenues au 100 ECS - Etablissement culturel solidaire - pour la saison 2017 - 2018, puis à La Paillasse, Maison du Libre et des Communs pour les sessions 2019 - 2020. Depuis octobre 2020, en raison de la pandémie, les sessions s'étaient déroulées provisoirement, en visioconférence. Puis en 2021 et 2022 au bar de l'Eternel solidaire dans le 19e arrt. Depuis juin 2022 l'Académie du climat (75004) est devenue notre nouveau lieu d'accueil et partenaire.

Vous trouverez ci-dessous la liste de l’ensemble des sessions. Le programme complet de chacune d'entre elles est téléchargeable en fichier PDF (en cliquant sur le titre de chaque session).

L'ensemble des sessions a donné lieu à des émissions radio et à des captations vidéo que vous pouvez retrouvez dans nos medias

L’histoire des biens communs en Occident est un récit idéologique, une construction sociale constituée par trois éléments : le mouvement des enclosures en Angleterre ; la controverse Harding / Ostrom sur les biens communs ; l’émergence des nouveaux biens communs immatériels sur Internet et les nouvelles enclosures. Il s’agira à la fois de dépasser ce récit et de restituer la complexité d’une histoire qui prend ses racines dans l’évolution du rapport entre la terre, ceux qui la travaillent ou en sont les propriétaires, et les autorités publiques ou religieuses. 

       Session proposée et animée par Patrick Farbiaz, journaliste et auteur, cofondateur de l’association Les pieds dans le paf et de La semaine anticoloniale.

       Avec Riccardo Petrella, Patrick Farbiaz, Marie Cornu et Nadine Vivier:

 
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L’eau, en tant que bien commun vital et naturel, « façonné » par les êtres humains, essentiel et nonsubstituable pour la vie, ne doit plus faire l’objet d’une marchandisation et monétisation généralisées comme c’est le cas aujourd’hui. Il en va de même de la privatisation et de la financiarisation de l’ensemble des processus du cycle long de l’eau à toutes les échelles d’organisation du vivre ensemble (communale, interrégionale, nationale, continentale et planétaire).

     Session proposée et animée par Emmanuel Poilane (directeur de la Fondation France Libertés).

     Avec Riccardo Petrella, Cristina Bertelli, Jacques Perreux et Jean-Pierre Wauquiez.

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Dans un monde où l’économie de marché à finalité consumériste homogénéise les modes de vie, les biens communs proposent d’autres modes d’organisation coopératifs et solidaires et de hiérarchie des valeurs, qu’il s’agira d’analyser à la lumière des pratiques mises en œuvre.

     Avec Marie Cornu, Yannick Bosc, Lionel Maurel et Violaine Hacker

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« On n’arrête pas le progrès ! », « Il faut vivre avec son temps ! », « La technologie est neutre. Tout dépend de ce que l’on en fait ! ». De nos jours, les lieux communs et les poncifs concernant les nouvelles technologies du vivant et le numérique sont légion ; les réflexions critiques, inexistantes – ou tout comme -, notamment au sujet de leurs relations avec les biens communs.

Quel a été et reste le rôle de la technologisation croissante, rapide et intensive dans cette transformation ? Le retrait massif des institutions et organisations publiques préfigure-t-il une reconversion du concept même du bien commun et des biens communs ou leur remplacement par des institutions et organisations privées et non-étatiques témoigne-t’il d’un renversement de système ?

     Session proposée et animée par Anthony Laurent et Edouard V. Piely (journalistes, Sciences Critiques) .

     Avec Riccardo Petrella, Joao Caraça, Jacques Testart et Florence Piron

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Qu’y a-t-il sous les biens communs, en particulier sous ceux que nous construisons pour assurer notre alimentation ? La vie (la biodiversité) bien sûr, mais aussi et toujours des savoirs. Des savoirs techniques que nous mobilisons pour aménager la nature et transformer ses produits. Des savoirs relationnels qui cadrent les modalités d’accès aux ressources et de partage des richesses. Ces savoirs forment un tout. Et ils circulent, en même temps que les gènes qui ont été sélectionnés dans les processus de construction des variétés cultivées et des races animales.

     Session proposée et animée par Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent) avec Guy Kastler;  Aurore Lalucq, Patrick Desplat, Alexandre Lumbroso…

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Cette session sera particulièrement dédiée à la question des savoirs traditionnels, des communautés et des peuples autochtones confrontés à la privatisation et à l’appropriation illégitime du vivant, avec notamment le phénomène de la biopiraterie transformant des biens communs en propriétés privées, en recourant à des bricolages génétiques similaires à ceux adoptés par les semenciers industriels. À noter que la libre circulation des semences natives reproductibles sera aussi abordée dans nos débats en complément de la session du 10 février 2018.

     Session proposée et animée par Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent) et Patrick Farbiaz 

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Si l’éducation populaire s’est inventée et développée en dehors du cadre académique de l’Éducation Nationale, elle fait aussi parfois le pari d’investir ce lieu pour l’ouvrir à d’autres horizons. C’est le cas des deux expériences discutées en miroir lors de cette septième séance de l’UBC dont leur désir est d’ouvrir pour les étudiants un espace transversal du faire en commun qui décloisonne les modes de décision et d’action au bénéfice d’une autogestion. L’une des caractéristiques de ce faire en commun est sa confrontation avec la transmission du commun entre les différentes promotions d’étudiants qui se succèdent à l’université.

     Session proposée par Claire Dehove (WOS/agence des hypothèses), par Coopaname et la chaire ESS-UPEM et animée par Yovan  Gilles (Les périphériques vous parlent).

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Sessions spéciales semaine des biens communs du 24 mai au 2 juin 2018

Les « Journées printanières de l’Université du Bien Commun à Paris » dans le cadre de la Quinzaine du Bien Commun du 100ECS.

Au programme de ces trois journées, 6 sessions de rencontres, d’ateliers, de débats et de projections avec la participation des fondateurs et des membres de l’Université du Bien Commun à Paris et du public.

• Vendredi 25 mai :l’Université du Bien Commun accueille la grande Agora de l’archipel citoyen Osons les jours heureux en présence de dizaines d’organisations, actrices de la transition sociale, écologique et démocratique. 

• Samedi 26 mai 2018 : conférence débat sur les « Biens communs, accès aux ressources vitales et droits humains » avec Sylvie Paquerot (Université d’Ottawa), suivie de la présentation de L’Agora des Habitants de la Terre par Riccardo Petrella. 

• Dimanche 27 mai 2018 : un Café en livres avec la présentation et signatures des ouvrages « Nos biens communs » par Corinne Ducrey (Festival Chemin faisant) et « Les territoires en transformation : réconcilier l’économique, le social et l’environnemental » par Jean-Pascal Derumier (spécialiste du management de l’innovation). Puis un atelier sur Le futur de l’Université du Bien Commun, avec la participation du public, des fondateurs et des membres de l’Université du Bien Commun à Paris. 

Samedi 2 juin 2018 : Journée et soirée festival du Journal minimal. Le jeu Cartes en Commun, piloté par Frédéric Sultan. La rénovation des places de Porto Nuevo au Bénin par Elizabeth Auclair (Université de Cergy-Pontoise – maître de conférences en aménagement. Sciences de l’homme et de la société). Les Entretiens de l’Ambassade de la Métanation de WOS/agence des hypothèses & Quebracho Théâtre.

Cycle 2018-2019

L’air comme bien commun ? La question pourrait sembler naïve. Mais si l’on considère qu’en Chine, affectée sévèrement par les pollutions urbaines aux particules fines et ultrafines, on commercialise dorénavant des bouteilles d’air «propre» capturé dans les Rocheuses canadiennes, cette question prend alors tout son sens. 

Entre les avancées significatives à Paris avec le plan parisien de santé environnementale ces dernières années et les problèmes sanitaires qui affectent la vallée de l’Arve et le pays du Mont-blanc alors que le deuxième Plan de Protection de l’Atmosphère attend encore son adoption et sa mise en œuvre, cette session a été l’occasion de mettre en perspective, avec nos invités, les actions et les stratégies engagées en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air, sans oublier la question des inégalités territoriales devant la pollution aux microparticules. 

     Session proposée et animée par Corinne Ducrey (Festival Chemin faisant de Chamonix) et Yovan Gilles (Les périphériques vous             parlent) .avec Bernard Jomier, Anne Lassman-Trappier et Olivier Blond.

A cette occasion, a été présenté, en avant-première parisienne, le nouveau film de Philippe Borrel La Bataille du Libre (87 min), produit par Jérémy Zelnik et Tancrède Ramonet (Temps Noir) – la version cinéma du documentaire Internet ou la révolution du partage (55 min) qui sera diffusé sur Arte courant 2019.

     Session proposée par le media indépendant Sciences Critiques (site d’information et de réflexion critique participatif sur les sciences) et animée par Anthony Laurent et Edouard V.Piely avec Philippe Borel, Lionel Maurel, Felix Treguer et Isabelle Attard.

 

En cette année où est célébré le centenaire de l’OIT, Organisation internationale du travail, nous avons l’ambition d’initier un cycle de réflexions constructives sur ce qui, au croisement du travail et du commun, peut produire des propositions pour un monde plus juste, en ce siècle de bouleversements techniques, économiques, climatiques, sociaux.

Il convient d’abord de définir la notion de travail, pour comprendre quels en sont les fondements, et comment les modifier pour prendre en compte les bouleversements et les enjeux de l’époque. Cela en regard des aspects divers du commun : qu’est-ce qui fait « commun » dans notre société humaine, quels sont les liens entre travail et bien commun, les formes possibles de travail émancipateur en commun…

     Session proposée par Réseau Roosevelt Paris-Île-de-France et animée par Annie Flexer et Bruno Lamour.

 

Les problématiques que la notion de « Relation » pose sont à la fois de nature épistémologique, paradigmatique et pratique. Elles questionnent notre façon de gérer nos ressources communes, mais aussi de considérer nos comportements, nos interactions, nos apprentissages, notre savoir, et ce que nous voulons faire ensemble. Ce concept de « Relation » favorise ainsi une pensée structurante, car il offre des principes de réflexion, des critères de jugement, des lignes directrices pour l’action.

     Session proposée et animée par Violaine Hacker (Common Good Forum) et Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent).

 

Quelles sont les forces et les limites des théories des communs dont nous héritons pour penser les droits de la nature ? Quels en sont les implicites et les alternatives ? Comment revisiter les formes de propriété consubstantielles aux dynamiques d’appropriation de la nature ? De quelles institutions avons-nous besoin pour accueillir ces nouvelles approches des communs ? Quelles sont les formes institutionnelles compatibles avec ces nouvelles ontologies relationnelles ? Quelles perspectives d’implantation des droits des non-humains dans nos systèmes juridiques ? Cette rencontre propose donc de mettre en perspective les théories des communs au prisme de l’émergence des « droits de la nature » et de débattre des leviers actionnables pour faire commun “avec”  les êtres bio-physiques avec lesquels nous cohabitons.

     Session proposée et animée par Sylvia Fredriksson (designer et chercheuse) et Nicolas Loubet (Chercheur en géosciences de formation) avec Lionel Maurel et Alexandre Monnin.

 

Pour répondre aux enjeux de la transition et faire face à la crise systémique actuelle, un des impératifs est de retisser les liens entre l’économique, le social et l’environnemental en s’appuyant sur les biens communs. L’espace privilégié de cette réconciliation est à notre sens celui des territoires, car c’est à cette échelle « humaine » que peuvent s’expérimenter des formes de résistance au modèle actuel, se tisser de nouveaux liens, de nouvelles solidarités et de nouvelles coopérations nécessaires à la réinvention de modèles socio-économiques plus justes et plus respectueux de l’environnement. C’est aussi à cette échelle que le citoyen peut retrouver foi et crédit en une action politique incapable d’apporter, sur le plan national, une réponse pertinente aux défis actuels.

     Session proposée par Jean-Pascal Derumier à l’occasion de la parution de son dernier livre aux éditions Libre&Solidaire « Territoires : lieux de vie – Redonner le pouvoir aux citoyens » et animée par Jean Beaujouan et Cristina Bertelli

 

Cycle 2019-2020

> Session 14 - 12 Octobre 2019 - La forêt, Bien commun public mondial

Les forêts (N°2) : un Bien Commun à protéger - Histoire, actualités et perspectives

Vous penseriez être perdu.e.s sans votre Smartphone ? Imaginez donc un monde sans forêts, minéral comme dans les films de science-fiction. Production d’oxygène, séquestration du carbone, régulation du climat, pluie, bois, fibres, nourriture, médicaments… Aucune technologie actuelle ne peut prétendre à cela ! Les projections font état d’un triplement de la demande en ressources de bois d’ici 2050 et une production croissante de denrées comme le caoutchouc, le soja, l’huile de palme, le bœuf et le sucre, qui sont tous des causes importantes de déforestation, La déforestation s’intensifie, principalement dans les régions tropicales. Même si une partie de l’industrie a engagé des efforts conséquents vers la durabilité, ces changements sont encore trop lents et localisés pour permettre de répondre à la pression sans précèdent que les forêts subissent. Diagnostics et perspectives.

 

     Session proposée et animée par Indira Bonvini en collaboration avec le Festival Chemin faisant (Corinne Ducrey) et Cristina Bertelli (Les périphériques  vous parlent).

 

> Session 15 - 23 Novembre 2019 - Agriculture bien commun mondial

Autosuffisance alimentaire : les défis de l’agriculture et de l’agro-écologie urbaine et rurale au devant des risques climatiques

Sous le double effet de la montée des eaux saumâtres et de la perte de surfaces cultivables induites sur la planète, la reconquête de surfaces arables dans les grandes agglomérations urbaines apparaît désormais une nécessité impérieuse, un rempart à la fois à la crise climatique et ses effets sur la suffisance alimentaire. Avancer la notion de commun par rapport au lien entre agriculture et autosuffisance alimentaire est indispensable, mais en tenant compte de quelles limites et réalités ?

     Session proposée par Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent).

 

La biopiraterie fait référence à la privatisation du vivant et des savoirs traditionnels sur la biodiversité, notamment par le biais de brevets. Les biopirates sont les entreprises, en particulier pharmaceutiques, cosmétiques ou agroalimentaires, ainsi que les instituts de recherche qui s’approprient des plantes ou semences ainsi que les connaissances et savoir-faire sur ces ressources à travers la propriété intellectuelle. Alternatives et initiatives.

     Session proposée par la Fondation Danielle Mitterrand-France Liberté (Marion Veber, responsable des programmes) et animée par Yovan Gilles (Les  périphériques vous parlent). 

 

Le Collectif pour une Transition Citoyenne (CTC), indépendant, non partisan et laïque, est un réseau de 27 mouvements engagés dans la transition écologique, sociale et humaine, œuvrant à coordonner les actions de ses membres afin de faire davantage résonner la transition citoyenne. Le Pacte pour la Transition est un outil mis au point par le CTC visant à favoriser et organiser la participation citoyenne au changement dans toutes les communes, en encourageant un dialogue entre citoyen·ne·s et élu·e·s dans le cadre des campagnes pour les élections Municipales 2020, basé sur 32 propositions de mesures concrètes à mettre en œuvre par et avec les municipalités.

    Rencontre-débat proposée et animée par le Collectif local du Pacte pour la Transition, Paris.

 

Aujourd’hui, la plupart des biens collectifs sont gérés, soit par l’état, soit par le privé… avec en creux le message à l’adresse du citoyen que tout est fait pour répondre à ses besoins. Une voie alternative à cette prise en charge passive du citoyen est celle des communs qui repose sur une communauté et un mode de gouvernance aptes à partager de façon créative et démocratique des Biens Communs.

     Session initiée et animée par Claire Dehove (Agence WOS des hypothèses) et Jean-Pascal Derumier (consultant en management des organisations). 

 

Cette session fait suite à celle du 23 mars 2019, Travail et commun (1) : repenser le concept de travail au XXIe siècle, au prisme du commun. Pour cette seconde session, nous pensions aborder la question du travail dans son rapport au commun en explorant le travail gratuit et invisible, caché derrière les communs du 21e s. : il s’avère que le travail des communs n’est pas toujours gratuit, et que les notion de travail gratuit et de travail invisible concernent la plupart de nos activités. 

Christine Castejon, philosophe et analyste du travail, est promotrice de la démarche ergologique (« nous sommes toutes et tous des êtres d’activité ») propose une approche analytique des activités du commun, pour le commun, à travers l’exemple de l’activité des retraité.e.s. Lionel Maurel aborde le travail invisible et horizontale des libres créateurs du web

En avant-programme, Cristina Bertelli et Yovan Gilles proposent une mise en perspective dans le temps de l’exploration, fondamentale au réseau Roosevelt, de la place et du sens du travail dans une vie, par le retour sur une initiative engagée il y a un peu plus de 15 ans par les Périphériques vous parlent : le collectif Travail et démocratie, dont les travaux ont clairement fait émerger les préoccupations des citoyens sur le sujet, aujourd’hui au premier rang de l’actualité.

     Session proposée par Annie Flexer et Bruno Lamour, Réseau Roosevelt Paris– Île-de-France.

 

Cycle 2020-2021

Au début du mois de mai, l’Agora des Habitants de la Terre, à l’initiative de l’économiste Riccardo Petrella, cofondateur de l’Université du Bien Commun, lançait un appel, afin qu’un futur et éventuel vaccin anti-covid puisse être déclaré « Bien commun public mondial » ; de façon à garantir sa gratuité pour tous et à prévenir toute instrumentation commerciale par l’industrie pharmaceutique (au-delà du débat récurrent entre « pro » et « anti » sur la pertinence ou non d’un vaccin en la matière). Ce principe a reçu l’adhésion de l’ONU et de 193 pays, mais l’OMS a émis une réserve sur la gratuité du vaccin tout en promettant son accessibilité à moindre coût.

Dans cette session l’UBC a proposé de faire le point sur la destinée de cette proposition capitale ainsi que l’inventaire des obstacles et des avancées au plan des Institutions internationales par 2 interviews vidéos:

une vidéo de 20 mn de l’économiste et politologue Riccardo Petrella intitulée : Les biens communs et les biens publics à l’ère de la gouvernance économique mondiale, dans laquelle il développe une réflexion sur les dérives de la notion de bien commun « publics ». La réflexion de Riccardo Petrella nous semble importante pour diverses raisons : sa pertinence dans un moment critique pour la planète en attente d’un vaccin anti-covid 19, les propositions concrètes qu’il présente et qui sont au cœur des principes promus par l’Université et auxquels vous êtes certainement sensibles, ainsi que l’analyse du spectre des bien communs publics mondiaux qu’il est fondamental de défendre. 

une vidéo de 15 mn du chercheur au CNRS en biologie structurale François Bontems qui, à partir de considérations sur l’histoire vaccinale et les différents types de vaccins, aborde également brièvement vers la fin l’actualité de celui concernant le virus actuel. 

 
 

La différence entre biens publics et biens communs, en particulier concernant les forêts, est une distinction à éclairer plus que jamais. Nous explorerons lors de cette session certains aspects juridiques, économiques et sociétaux concernant ces écosystèmes.

     Session proposée et animée par Indira Bonvini, Cristina Bertelli, Yovan Gilles. 

> Session 22 en visioconférence - 20 Février 2021 - Bien communs publics mondiaux, état des lieux

Les biens communs publics mondiaux : évaluation et perspectives

Les biens communs sont l’objet d’un engouement sans précédent, et la crise du Covid 19 met en évidence l’exigence de leur reconnaissance, de leur promotion et de leur préservation. De quoi s’agit-il au juste, aujourd’hui, quand politiques, sociologues, économistes et philosophes évoquent cette nécessité ? Nécessité de reconnaissance ? Nécessité de mise en œuvre ? Nécessité de jurisprudence, nationale, internationale ? L’intervention de Riccardo Petrella permettra d’approfondir et de prolonger le propos.

     Session initiée par les membres du comité de pilotage de l’Université, coordonnée par Cristina Bertelli & Yovan Gilles, avec Riccardo Petrella

Après la session précédente du 20 février avec Riccardo Petrella, sur les Biens communs publics mondiaux, nous poursuivons notre « état de lieux » avec Benjamin Coriat et sa réflexion sur les biens communs sociaux. 

     Session initiée par les membres du comité de pilotage de l’Université, coordonnée par Corinne Ducrey, Indira Bonvini et Jean-Pascal Derumier.

Troisième volet du cycle « Travail et commun », cette session se situe dans la suite des questionnements et suggestions que nous proposons depuis deux ans, et dans le contexte du « renouveau indispensable des modes de penser et d’agir » évoqué par Benjamin Coriat lors de la session UBC.Paris du 6 mars dernier. 

Le droit au travail est un droit universel fondamental, et le principe de travail est indissociable de l’humain. Pour autant le travail est-il un bien commun ? En quoi participe-t-il aujourd’hui au bien commun ? Quelles sont les interdépendances entre le travail et les biens communs ?

     Session initiée et coordonnée par Annie Flexer, Réseau Roosevelt, associant Paris.Île-de-France et Du travail pour tous.

> Session 25 en visioconférence - 26 Juin 2021 - La forêt, bien commun mondial 3/3

Initialement prévue en forêt de Fontainebleau, cette session s'est finalement déroulée en visio compte tenu des conditions météo défavorables.

Lors de cette session sylvestre, nous avons abordé la question de la forêt comme bien commun sous de nouveaux angles. La forêt cristallise aujourd’hui des enjeux démocratiques, économiques et écologiques au niveau national mais également au niveau européen. Plusieurs questionnements émergent à ce propos.  Quel système de gouvernance voyons-nous au niveau national et européen ? Les démarches citoyennes visant à protéger la forêt, en la reconnaissant déjà comme bien commun, sont nombreuses. Elles pourraient apporter, si elles étaient entendues, une contribution significative à une gestion plus démocratique des forêts et représenter un contre-pouvoir, souvent savant, ô combien nécessaire à l’actuelle gestion étatique des feuillus comme à leur exploitation à court-terme. Les démarches citoyennes pourraient être associées aux démarches politiques et contribuer à la sauvegarde des biens communs et en particulier des écosystèmes forestiers.

     Session initiée et coordonnée par Indira Bonvini, Cristina Bertelli, Corinne Ducrey et Yovan Gilles en partenariat avec le Festival Chemin Faisant. Avec Marie Toussaint, Eric Fabre, Bernard Boisson, Catherine Combaldieu et Patrick Norynberg. 

Cycle 2021-2022

Le modèle agricole productiviste favorise l’utilisation de machines surpuissantes et high-tech, qui rendent l’agriculteur dépendant de l’ingénieur, des pouvoirs financiers, de l’expansion numérique. Ces pratiques ont également un impact sur les milieux naturels, les communautés paysannes, l’aménagement du territoire, l’emploi rural, la santé, l’offre alimentaire. « En somme, la logique «techniciste» et industrielle en agriculture affecte toute la société». Comme l’expose la coopérative l’Atelier Paysan, « l’escalade technologique permanente, rarement perçue comme un facteur décisif, assure la poursuite du mouvement de dépossession et d’élimination des agriculteurs ». Mouvement global contre lequel se forment et se réinventent des résistances.

     Session initiée et coordonnée par Sciences Critiques dans le cadre des ateliers et débats de l’Université du Bien commun à Paris, autour du livre-manifeste de l’Atelier Paysan : Reprendre la terre aux machines (Editions du Seuil, Collection Anthropocène, mai 2021).

Après les sessions du 20 février dernier avec Riccardo Petrella sur les Biens communs publics mondiaux, et du 6 mars avec Benjamin Coriat sur les Biens communs sociaux, cette session est l’occasion de poursuivre la réflexion sur la Politique des biens communs. La défiance diffuse pour la Politique aujourd’hui ne traduit pas seulement un désamour des citoyen.n.e.s pour leurs représentant.e.s. Elle touche sans doute à la perception même de l’Etat, qui peinerait de plus en plus à incarner la Volonté générale au sens rousseauiste du terme, dans le cadre du « Contrat social ». Le contexte de la mondialisation et de la financiarisation croissante de l’économie n’y est pas étranger,  faisant prévaloir des rapports de force paralysant ou biaisant bien souvent la décision politique  souveraine.

        Session initiée et coordonnée par Les périphériques vous parlent et animée par Yovan Gilles et Cristina Bertelli.

Les Communaux ne sont pas un collectif. C’est une constellation d’initiatives, enquêtes, luttes, lieux qui dessinent des cartographies communales composées de liens d’interdépendances et de formes d’entraide et de réciprocité. Les Communaux proposent des présentations de recherches, des moments de rencontres, des récits, des chantiers et des interventions pour contribuer à l’instauration d’un paysage qui s’oppose aux ravages et aux effets d’atomisation de l’économie et de son gouvernement.

       Session initiée et coordonnée par Claire Dehove/WOS/agence des hypothèses.

La notion de communs négatifs a été initialement proposée par Maria Mies et Veronica Bennholt-Thomsen au début des années 2000. Elle a connu un regain d’intérêt en 2017 où elle a été mobilisée à la fois par Sabu Kohso et par Alexandre Monnin, selon des acceptions quelque peu différentes. D’après ce dernier « Il est possible d’en livrer une généalogie en situant ses usages les uns par rapport aux autres.  Une première lignée envisage les communs négatifs à partir du déchet.      

         Session coordonnée par  Claire Dehove (Agence WOS des hypothèses), Annie Flexer (Réseau Roosevelt Paris-Île-de-France) et Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent)

Y a-t-il des alternatives crédibles au management par les chiffres ? Quels sont les points d’achoppement et qu’implique leur dépassement ? Peut-on rendre le travail épanouissant sans contester le pouvoir des actionnaires et faire de l’entreprise un bien commun ? L’Université du bien commun à Paris et les Ateliers Travail et Démocratie ont invité à réfléchir et à débattre, avec des acteurs et penseurs de l’autonomie au travail, d’une nouvelle conception du travail, centrale et essentielle pour accéder à un mieux vivre ensemble.

        Session initiée par Annie Flexer – Réseau Roosevelt Paris-Ile de France organisée et animée par les Ateliers Travail et démocratie et l’Université du bien commun à Paris

Nos sociétés hyper-développées se retrouvent aujourd’hui captives de modes de pensée et de logiques d’action auxquels
nous devons nos problèmes et par lesquels, faute de disposer d’autres outils, nous entendons résoudre la crise climatique…. et
écologique, systémique, avec ses effets socio-économiques corrélés. Dans ce contexte de pression anthropique, les biens communs, au travers des différents courants de pensée et concepts qui s’y réfèrent et les pratiques inédites qu’ils initient, nous donnent à revoir nombre de nos tropismes périlleux…

Les océans s’inscrivent dans plusieurs définitions et spécificités, ils sont tout autant reconnus ou revendiqués en tant que « bien commun de l’humanité », « bien commun mondial », « bien commun naturel » ou « ressource en commun ». Ce qui démontre leur statut de ressource non substituable car indispensable à la vie. Les océans sont également ce qu’on appelle un commun en raison de la nécessité d’une gouvernance commune.

Face à la démesure des chiffres et à la déferlante de désinformations et de Fake news qui l’accompagne, l’Université du bien commun a souhaité s’appuyer sur un socle solide d’expertises et de connaissances – l’étude d’Alexis Lepage « Foot et climat : le bilan carbone du ballon rond », publiée en octobre 2022, qu’il nous en perspective – pour interroger le binôme « Football et Climat » sous l’éclairage du bien commun et des communs.


Outre le projet de l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire de faire renaître une forêt primaire en Europe de l’Ouest, cette rencontre a été l’occasion de faire un état des lieux de ces forêts primaires sur la planète et d’explorer leurs spécificités et caractéristiques.

Cycle 2023

Rencontre-débat avec Technologos, le Low-tech Lab et Energies de Nantes.

Sur une proposition de Claire Dehove/ WOS agence des hypothèses. Il y a Les Diplomates, cohabiter avec les loups (Wildprojet, 2016), puis Manières d’être vivant (Actes Sud, 2020), du philosophe pisteur Baptiste Morizot dans lequel il propose de « nouer de nouvelles relations « diplomatiques » avec le vivant (…). Le siècle Vert qui s’ouvre, écrit-il, exige quelque chose de neuf : une diplomatie interespèce ». Il y a le concept de dispositif diplomatique de Bruno Latour qui est l’un des fondements du Théâtre des négociations, que Frédérique Aït Touati a contribué à mettre en scène en 2015.

Projections, interventions et échanges à partir de projections de vidéos originales avec Edouard Glissant (et aussi Patrick Chamoiseau) produites par Les périphériques vous parlent. Avec la participation du philosophe Patrick Viveret,, de la réalisatrice Federica Bertelli,, de Yovan Gilles et de Cristina Bertelli